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« Signer la déportation »

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Au Maroc, des migrants africains décident de « signer la déportation », c'est-à-dire de rentrer au pays par le biais d’une aide au retour volontaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Cette expression émique invite à interroger les retours au-delà des schémas binaires habituels de la contrainte et de la volonté. Mais comment les migrants s'approprient-ils l’éloignement ?
Fondé sur des recherches ethnographiques conduites dans différentes villes du Maroc, cet ouvrage appréhende les migrants comme des acteurs à part entière de l’éloignement, en même temps qu’il restitue la pluralité – et souvent l’ambiguïté – de leurs pratiques dans un contexte contraint. Circulant entre le bureau de l’OIM à Rabat, les zones frontalières au nord du pays, les églises et les campements aux marges des métropoles marocaines, la recherche chemine au plus près de trajectoires rythmées par des espoirs déçus et la poursuite d’un avenir meilleur. Au fil des pages, les migrants se révèlent tour à tour hésitants, protestataires ou stratèges, au point même de s’approprier le retour volontaire pour circuler entre les Afriques méditerranéenne et subsaharienne. L’ouvrage dévoile également l’existence d’une pluralité d’acteurs périphériques à l’OIM – les intermédiaires humanitaires et ceux issus des communautés migrantes – qui jouent un rôle décisif dans le processus de retour.
Ce livre contribue remarquablement aux débats théoriques sur l’externalisation des frontières de l’Union européenne et sur l’articulation entre contrôle et autonomie des migrations. Il propose également une réflexion inédite sur les héritages coloniaux de l’intermédiation dans le contrôle migratoire en Afrique et offre un bel exemple de méthode d’enquête inductive prenant le parti de saisir la frontière par ses marges.

contrôle migratoire, humanitaire, Maroc, migrants, migration, OIM, Organisation internationale pour les migrations, Afrique subsaharienne


À PROPOS DE L'AUTRICE

Anissa Maâ est actuellement chargée de recherches F.R.S.-FNRS à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Docteure en sciences politiques et sociales de l’ULB, elle a été postdoctorante au Département de Développement International de l’Université d’Oxford. Ses recherches se situent au croisement de la sociologie politique de l’international et de la socio-anthropologie des migrations. Elles s’appuient sur des terrains ethnographiques conduits en Afrique du Nord et de l’Ouest.
Au Maroc, des migrants africains décident de « signer la déportation », c'est-à-dire de rentrer au pays par le biais d’une aide au retour volontaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Cette expression émique invite à interroger les retours au-delà des schémas binaires habituels de la contrainte et de la volonté. Mais comment les migrants s'approprient-ils l’éloignement ?
Fondé sur des recherches ethnographiques conduites dans différentes villes du Maroc, cet ouvrage appréhende les migrants comme des acteurs à part entière de l’éloignement, en même temps qu’il restitue la pluralité – et souvent l’ambiguïté – de leurs pratiques dans un contexte contraint. Circulant entre le bureau de l’OIM à Rabat, les zones frontalières au nord du pays, les églises et les campements aux marges des métropoles marocaines, la recherche chemine au plus près de trajectoires rythmées par des espoirs déçus et la poursuite d’un avenir meilleur. Au fil des pages, les migrants se révèlent tour à tour hésitants, protestataires ou stratèges, au point même de s’approprier le retour volontaire pour circuler entre les Afriques méditerranéenne et subsaharienne. L’ouvrage dévoile également l’existence d’une pluralité d’acteurs périphériques à l’OIM – les intermédiaires humanitaires et ceux issus des communautés migrantes – qui jouent un rôle décisif dans le processus de retour.
Ce livre contribue remarquablement aux débats théoriques sur l’externalisation des frontières de l’Union européenne et sur l’articulation entre contrôle et autonomie des migrations. Il propose également une réflexion inédite sur les héritages coloniaux de l’intermédiation dans le contrôle migratoire en Afrique et offre un bel exemple de méthode d’enquête inductive prenant le parti de saisir la frontière par ses marges.

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À PROPOS DE L'AUTRICE

Anissa Maâ est actuellement chargée de recherches F.R.S.-FNRS à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Docteure en sciences politiques et sociales de l’ULB, elle a été postdoctorante au Département de Développement International de l’Université d’Oxford. Ses recherches se situent au croisement de la sociologie politique de l’international et de la socio-anthropologie des migrations. Elles s’appuient sur des terrains ethnographiques conduits en Afrique du Nord et de l’Ouest.

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